lundi 30 juin 2008

Allez, bon marché

Hier, mon épouse a eu cette idée idiote typiquement féminine et dominicale « d’aller au marché », en m’y traînant de force bien entendu. Nous fîmes donc un tour au marché de la plus grande ville de Wallonie, de la capitale sociale(iste) régionale, de bâtarcity, de vafangulatown et allahakbarbled. Bref, Charleroi.
Hou qu’c’est grand, qu’c’est achalandé, qu’c’est bigarré, qu’c’est populeux. J’aimerais vous dire que je n’ai pas rencontré les clichés typiquement carolo mais non, c’est raté. Y’avait la lie carolorégienne habituelle : des ritals en tenue de soirée, des moutoufles en veste et tchador, des prépensionnés en cabat et des paumés en habits du dimanche - survet blanc, lunettes Gucci et casquette Nike de travers pour monsieur et mini-jupe en jeans déchiré sur t-shirt Dolce/Gabbana incrusté de brillants et lunettes de soleil portées sur les cheveux de marque Chanel (les lunettes, pas les cheveux où là c’est l’Oréal car elle le vaut bien) le tout de contrefaçon, acheté lors d’un voyage à Bodrum (la Benidorm turque). Je me sentais donc bien aliéné, comme d’habitude, projeté dans la 5eme dimension, celle de ma démence précoce.
Moi, qui depuis toujours me dit être « fier d’être carolo », j’avoue ne plus trop m’y retrouver. Sont-ce les gens qui ont changé ou est-ce moi qui me la pète ?
Sont-ce mes yeux qui s’encrassent ou s’ouvrent-ils enfin ?
Je suis sûr d’une chose, c’est que revenir à Charleroi, je ne le ferai pas ! Je ne m’y sens plus chez moi !!! Je suis définitivement tombé du côté obscur du BW.

Putain que je déteste ces crapoteux carolos et ces péteux du BW !

N.B. : que la vidéo ci-dessus ne vous fasse pas penser que je pense (je sais !) que toutes les carolos sont des hôtesses d’accueil …

vendredi 27 juin 2008

Faut-il étrangler Mark Knopfler avec ses six cordes ?

Quel type est plus énervant que Mark Knopfler ? Voilà un gars qui avait tout pour nous rendre heureux et qui après 7 ans de service remballe tout et se met à produire de la m… au kilomètre.
Tout commence par une claque : à la sortie de la vague punk et au début de la new/cold wave, sort « Dire Straits » entrainé par le merveilleux « Sultans of swing ». Un bête rock emmené par un virtuose de la guitare. On ne peut que tomber sur le cul en écoutant le morceau. Au fur et à mesure des années vient un succès de plus en plus grand (et mérité) : « private investigations », « romeo and juliet », « tunnel of love », « love over gold » ou « telegraph road ». Enfin, le succès planétaire avec l’album « Brothers in arms » et là, ça part en couille. Bien sûr, il reste des pépites (Latest trick, brothers in arms ou so far away) mais il y a 2 tubes insoutenables « money for nothing » (avec ce péteux de sting) et « walk of life ». Dire Straits devient le porte parole de Philips et de sa nouveauté, le CD. C’est la première tournée « sponsorisée » qui début par 20 minutes de démo du CD (achetez achetez braves gens). Dans tous les magasins de hi-fi, on se tape, présentées par des hôtesses d’accueil peroxydées, « money 4 nothing » en boucle, oh l’ironie (1).
Mark Knopfler blindé de thunes se la pète grave, pour aller au concert, il a sa limo perso, les autres membres du « groupe » étant dans le bus. Bref rien ne va plus ! Et là, il sait qu’il n’a plus qu’à se la couler douce … ce qu’il fait …
Il aura quand même deux sursauts : l’album des notting hillbillies (des reprises avec des potes surdoués) et « neck and neck » avec chet atkins.
Mark Knopfler, c’est un beau gâchis, il aurait pu être le JJ Cale anglais mais non, mais non, il s’est laissé séduire par le côté obscure de la force.

Putain, je déteste ce qu’est devenu Mark, un vendeur de téléachat et je déteste la séduction du célèbre côté obscur.

(1) ironie dis-je : le morceau « Money » de Pink Floyd a servi de démo pour la vente de chaînes STEREO.

jeudi 26 juin 2008

Vos capotes, en comprimés ou en suppositoires ?

C’est bien connu, les femmes simulent l’orgasme et ce faisant stimule l’orgasme chez l’homme : « aaah enfin, je vais pouvoir me lâcher ». Pourquoi tant de manœuvres et de simagrées inutiles, Mesdames ? Vous avez rarement le top orgasme, nous aussi, alors autant ne pas s’en faire, laissez-nous jouir de suite ! On s’en fout de passer pour des couillons, nous, ce qu’on veut, c’est se retourner et dormir !
Un petit mot d’explication : pour un homme, éjaculer, ça peut prendre 30 secondes (voire moins). Ce sera à peine moins bon qu’après une heure de bourre sauvage. On notera qu’éjaculer et jouir ce n’est pas forcément simultané. Vous pouvez éjaculer avec votre femme le samedi soir et jouir avec votre main lundi midi ! Et si on se retient, c’est juste pour vous faire plaisir. C’est comme offrir des fleurs, c’est pas par amour, c’est pour tirer un coup et avoir la paix. A 25 € le bouquet, c’est moins cher qu’une passe et une heure de massage californien.
En plus, se retenir, c’est tout une histoire (et les gars qui me disent que c’est naturel se foutent un peu de ma gueule), c’est un apprentissage, une école de bravoure, un chemin de croix parfois. Là où les filles se laissent aller au max (et que si je veux je peux avoir plein d’orgasmes), les mecs se tortillent dans tous les sens. Ce dont ils ont le plus envie eh ben ils peuvent pas le faire, il faut qu’ils attendent Madame. T’es sur la ligne de but, mais il faut attendre que ta femme te dise « ok, tu peux shooter ». Parfois c’est long, ça dure, tu finis par t’emmerder un peu, tu débandes même parfois et puis tu vois qu’elle commence à y aller. Vite tu te reconditionnes, tu remplaces dans tes pensées tes problèmes de boulot par la nouvelle petite hôtesse d’accueil et WAAAA tu envoie les 10cc au fond du gouffre. Et là, quoi, t’apprends que ta femme simule. Merde, pourquoi tant d’histoire alors. Laissez-nous jouir de suite et basta !

Ah ce qu’elles m’énervent ces femmes qui veulent nous faire croire qu’on est des amants extraordinaires et que jouir à l’unisson c’est génial. Achète-toi un vibro pour la Saint Valentin, Connasse, je t’offrirai des piles !

Maurice aime la mousse au chocolat protéinée

La découverte du comportement sexuel de nos contemporains (amis, famille, collègues, ..) nous surprendrait sûrement. Votre Grand-Mère a peut-être été la salope du quartier (celle qui suçait des queues au kilomètre) et est peut-être toujours la salope de l’Hospice (celle qui suce des spéculoos au goûter) ou votre chef aime se faire fister jusque la trachée par des naines myopes, rousses et hystériques, habillées en hôtesse d’accueil. Pourquoi pas après tout ?
Le sexe et ses « déviances » ne sont pas une invention des 80’s ! Chassons les clichés ! Les partouzes ne sont pas organisées dans des châteaux par des professions libérales et des aristocrates en tenue Louis XIV. Les films X peuvent être regardés en famille. Votre pote du foot se tape votre femme (voilà pourquoi je ne vais jamais au foot). Votre fille-au-pair suédoise est frigide. Rocco Siffredi est romantique.
Le sexe nous dévoile bien plus que nos habits.

Je déteste tous ces clichés qu’on nous sert, restons libres, nus et en érection (vous aussi les filles !)

N.B. Dans les commentaires, un lien crade (voilà pourquoi il est dans les commentaires, à éviter si vous ne supportez pas l’hygrophilie) qui illustre bien ce que je viens de dire : un mec lambda (appelons le Maurice pour faire le lien avec la pub) qui … surprend …
Imaginez comment les collègues, les amis et sa maman le voie habituellement …

mercredi 25 juin 2008

English lesson one

For those stupid of you who don’t speak english i will traduce this post. Pour les stupides de vous qui pas anglais parlent je vais traduire cette poste.
Toute la musique que nous aimons est souvent chantée (hurlée, murmurée, égorgée) en anglais, la langue de Nelson Montfort. Si le vocabulaire est souvent accessible (motherfucker = enculeur de maman par exemple), le sens est parfois plus obscur. Voire nous passe au-dessus de la tête. D’autant plus que les auteurs anglophones doivent parfois faire usage de toute leur poésie pour faire passer des idées sans que la censure ne les passe à la trappe. Le contenu sexuel de certains morceaux peut alors nous échapper.
Quelques exemples : si vous êtes né fin 70 début 80 vous avez peut-être dansé à la fancy-fair de l’école sur le tube (le mot est correct) de Peter Gabriel « Sledgehammer » dont le refrain est « je veux être ton marteau-pilon » on vous aurait pas laissé dansé sur « love on the beat » de gainsbourg pourtant. Dans « whola lotta love », Robert Plant hurle qu’il veut « être l’homme de ta porte de derrière » (N.B. : whola lota c’est +- la description d’un viol) idem pour jim morrison dans « roadhouse blues ». Même Concept pour le tube de Billy Idol « dancing with myself » qui signifie « je me branle » ou « G.L.O.R.I.A » de Van Morrison (enfin je crois) qui est très subversif dans la version de Patti Smith – l’histoire d’une fille qui descend faire des choses entre les jambes de la chanteuse)
En voilà des chansons qui devraient faire l’objet d’un plan langue (ce dernier jeu de mots est totalement involontaire)

Star Wars Gangsta Rap 2

la suite

Star Wars gangsta rap with Subtitles and Lyrics

Just 4 fun
Pump up the bass !

Deep Purple ou Deep Throat ?

Franchement, qu’y a-t-il de plus énervant que les hurlements de Ian Gilian sur la guitare de Richie Blackmore ? C’est sans doute le seul défaut que je trouve à Classic21, c’est de nous passer ces horreurs Deep Purpluesque. C’est proprement innommable. Je préfère encore quand c’est Coverdale qui hurle car lui on sait que c’est une imitation de Robert Plant.
Deep Purple, c’est aussi chiant que Toto, aussi crispant que Céline Dion, aussi lourd qu’une blague de toto ou de Titoff. Sans compter que les soli (solos) sont aussi longs que la bite à Titof. Attention, je demande toute votre attention (je sais), il ne faut pas confondre toto et Toto, Titoff le mononeurone casse-couille et Titof le monocouille casse-cul ! Bon, je m’égare. La seule réussite de DP, c’est d’avoir inventé le riff de guitare le plus simple du monde (Smoke on the water). Mais même lui, il est énervant.

Alors prout, je propose de boycotter C21 jusqu’à la disparition complète de Deep Purple (et de « show me the way » de Peter Frampton que j’entends à l’instant).
Je propose aussi que titoff rejoue Deep throat avec Titof pour qu’il s’étrangle enfin avec l’engin démesuré.

mardi 24 juin 2008

Le suicide est-il remboursé par la Sécu ?

La question du suicide se pose sans doute un jour ou l’autre dans la vie de tout un chacun (sauf chez les hôtesses d’accueil pour qui la notion est trop vague).
Si les méthodes sont nombreuses et bien souvent connues, il serait intéressant de s’intéresser (je sais) à des voies alternatives.
Le suicide par gaz biologique : vous mangez des kilos de haricots, vous vous enfermez dans une pièce hermétiquement close et vous laissez faire la nature. Avantages : naturel et peu couteux – Inconvénients : ça peut être long et pénible.
Le suicide par le dessin : vous vous promenez avec autour du cou une pancarte avec une caricature de Mahomet et ce à Téhéran. Avantages : rapide et efficace - Inconvénients : coût du voyage, notions de dessin obligatoires.
Le suicide par l’ennui : vous regardez un jour de pluie l’intégrale des films de Lelouch, des Frères Dardenne et de Wim Wenders sur une télé noir et blanc Telefunken achetée chez Cash Converters. Si ça ne vous tue pas, vous opterez rapidement pour une autre formule de suicide. Avantage : certains. Inconvénient : peu efficace. Variante assistée par ordinateur : passer sa journée à lire des blogs.
Le suicide par le bruit : vous écoutez en boucle et à fond sur votre chaîne Dolby Surround la note finale de « My heart will go on » de Céline Dion. Après qlq minutes, vos oreilles saignent, ensuite votre cerveau grille. Avantage : efficace, Inconvénient : demande un courage démesuré.
Le suicide par le cri : vous entrez dans un bar de hell’s angels, un local du FN ou un bar à bears en criant « Je vous encule bande de pédales ». Avantage : efficace - Inconvénient : douloureux. Pour le bar à bears vous risquez d’y prendre goût.
Il y a bien d’autres formules possibles, c’est juste une question d’imagination.
Pour ma part, j’ai bien du mal à me déterminer, je cherche une formule remboursée par la sécu…

Mes thymorégulateurs sont-ils indissolubles dans le Chivas/coca zéro ?

Si pour Marx, "la religion est l'opium du peuple" pour Huxley, il y a le "soma", la drogue parfaite ... (voir « le meilleur des mondes »)
Le soma est une drogue qui est distribuée par l'administration. Cette drogue empêche les habitants d'être malheureux. Elle agit sur un mode anxiolytique.
La consommation d'antidépresseurs augmente chaque année en Belgique. En 1996, on comptait quelque 390.000 patients sous antidépresseurs; ils étaient environ 860.000 fin 2006, selon une étude statistique de l'Association pharmaceutique belge (APB).
La majorité des patients sous antidépresseurs ne souffrent pas d'une forme aiguë de dépression, celle qui présente un risque de suicide, constate le professeur Jean-Marie Maloteaux, des cliniques universitaires Saint-Luc. Ce ne sont pas en effet les psychiatres qui prescrivent le plus d'antidépresseurs, mais bien les médecins généralistes. Un nombre important de consultations chez le médecin de famille concerne des troubles de l'humeur ou du comportement qui portent atteinte à la qualité de la vie ...
En plus, ces médicaments sont remboursés par "l'administration"...
Que demande le peuple ?

N.B. : je fais partie des 860.000 depuis près de 10 ans, je prends aussi des thymorégulateurs ... je ne pense pas être plus heureux ... mais sans ?

N.B. 2 : pour accentuer l’effet des anxiolytiques, thymorégulateurs et autres antidépresseurs, je conseille de les prendre avec un bon chivas / coca zéro (pour le goût et la ligne !), avec un peu de chance vous ne vous réveillerez pas ou vous rêverez d’hôtesses d’accueil nues

Van Halen-Ain't Talkin' 'Bout Love

En voilà un morceau qui dépote sévère (idéal quand on vient de s'engueuler avec sa copine ou une hôtesse d'accueil). Tout le premier album (ce n'est pas la pochette présentée) de van halen est frais, péchu et virtuose. Eddie Van Halen est un des meilleurs quitaristes du début des 80's (le solo de Beat it de Michael Jackson par ex). Deux reprises de cet album ont aussi été des tubes : tone-loc "wild thing" ou apollo 440 "ain't talking about dub" http://www.youtube.com/watch?v=XIJmoNjFhQ0
flute ! j'ai pas dit de mal ... ah oui après VH c'est de la m...

vendredi 20 juin 2008

elle est bonne à l'oral


Je viens de recevoir un coup de massue. Une de mes élèves (moches comme pas deux et conne en plus, sans doute la fille ratée d’une hôtesse d’accueil) vient d’écrire au Directeur des cours pour se plaindre de moi. Faut dire qu’elle a loupé son examen. Et moi con comme un manche, je lui ai mis sa moitié. Salope !
Son argumentation est saisissante : je suis toujours en retard et je pars plus tôt et je donne mon syllabus au dernier cours. C’est vrai mais il n’empêche que quand on est une grosss biess, on ne la ramène pas. Putain de sa mère !!!
Elle n’a même pas été bonne à l’oral. L’oral, c’est la meilleure partie des examens : des jeunes femmes qui s’habillent bien pour venir s’asseoir devant vous avec un air un peu soumis, un peu stressé, un peu salope. J’adore. J’en profite. Je lâche des remarques lourdes. Je fais sentir mon pouvoir. « Ca vous va bien cette petite jupe, ça met vos jambes en valeur ». J’en rajoute, « votre écrit était mauvais, j’espère que vous vous donnerez à fond à l’oral ». Je suis un peu vicieux « vos qualités à l’oral peuvent faire gonflé ma côte » voire carrément pervers « Grâce à mon bon gros cours, vous pouvez améliorer vos performances à l’oral pourvu que vous le sussiez ». Argh, je bande pendant les sessions. Bon je débande quand c’est un mec mais j’essaye de bien organiser les choses. Vite tous les mecs, ensuite les filles. Je prends mon temps. En plus, c’est toujours en été, je laisse tomber mon bic et je jette un œil sous les jupes. Un jour, à ma grande surprise, une étudiante se l’est joué Sharon Stone. Quand je me suis relevé, elle a plongé ses yeux dans les miens, et je peux dire qu’ils sentaient le q (comme disait Greg le Millionaire). Je lui ai mis 18, j’ai vite terminé les oraux pour la rejoindre … et elle était partie. Salope, Pouffiasse !!!

Je déteste les allumeuses ... et les mecs un peu lourds

Urgence ?

Nous avons passé une bonne partie de notre soirée aux urgences du CHU Vésale, ma femme ayant décidé, il y a une bonne semaine, de s’enfoncer une grosse écharde dans le pouce. Infection, surinfection, le médecin de famille dépassé envoie ma douce et tendre se faire charcuter à l’hôpital de son choix.
Quelques constats s’imposent :
- les médecins des urgences sont noirs
- les infirmières sont jeunes et jolies
- les hôtesses d’accueil sont revêches et en tenue d’infirmière (pourquoi faire ?)
- la première chose que l’on demande c’est « vous avez votre carte SIS ? » et pas « Qu’est-ce qui ne va pas ? » (on m’a d’ailleurs demandé la même chose avant d’embarquer mon fils inconscient dans l’ambulance)
- l’attente est longue (c’est pourquoi on nous appelle patient et pas client) et on est obligé de regarder RTL (ben oui on est Charleroi, à LLN c’est Arte). Quand je dis obligé, c’est que je ne suis pas parvenu à lire mon bouquin (ni mon fiston) tellement la télé hurlait. C’était sans doute pour couvrir les hurlements des victimes (pourquoi victimes ? et les erreurs médicales alors ? Pour rappel les médecins sont blacks – je sais c’est nul).
Après s’être fait charcuter, son doigt ressemble à un boudin (boudin charcuterie composée de sang, d’abats et de boyaux). Et ce n’est pas tout, comme ça n’a servi à rien, on l’opère à doigt ouvert lundi !!!

Et après ça on s’étonne que je déteste les hôpitaux et les boudins noirs !!!

jeudi 19 juin 2008

Wally « Chanson statistique »

Je suis un spécialiste des chiffres (je sais compter jusqu’à 2.325.256.266.125) et il n’y a rien qui m’énerve plus que les statistiques auxquelles on fait dire n’importe quoi !
Premier exemple : http://www.av1611.org/rockdead.html
Un article magnifique sur les dangers du rock. Pour résumer, le rock c’est dangereux car l’âge moyen de décès d’un rocker mort (prématurément) est de 36,9 ans alors que l’américain moyen meurt à 75,8 ans. La démon(666)stration est fantastique. C’est vrai, c’est dangereux d’être un rocker mort !!! Je peux en sortir une autre : l’âge moyen de décès des centenaires est de 102,3 ans alors l’américain moyen meurt à 75,8 ans. On vit plus vieux si on est centenaire.
Deuxième exemple : http://www.durex.com/BE/gss2004result.pdf
La grande enquête de durex commence par ses mots « vous l’avez fait pour votre pays ». On voit tout de suite l’objectivité des participants (et la raison pour laquelle la France est la mieux classée puisqu’il s’agit du pays le plus chauvin). C’est comme les enquêtes menées sur la taille du sexe des hommes. Si c’est un fabricant « d’élargisseur de pénis » qui fait « l’enquête », il aura tout intérêt à augmenter la moyenne. Si les hommes doivent répondre eux-mêmes, ils vont sans doute tricher aussi. On notera qu’une seule enquête sérieuse à été réalisée à Cancun (Mexique) où ce sont des charmantes hôtesses d’accueil habillées en infirmière qui prenaient les mesures. Je n’en était pas malheureusement !!!
Troisième exemple : Alfred Kinsey (1894-1956) et son enquête sur le comportement sexuel, certainement la première enquête sérieuse sur la sexualité humaine. Mais, elle souffre d’un biais important : la bissexualité de Kinsey. Il n’a de cesse durant son enquête de « normaliser » (au sens statistique et moral) son propre comportement.
Bref les chiffres ont en fait ce qu’on veut : soit on les interprète mal, on les mesure mal ou on les oriente.
Que faire alors ? Croire à l’infini et au néant qui comme la bêtise et le zéro sont toujours absolus.

N.B. : mes stats : 37/180/89/17/6

mercredi 18 juin 2008

D.I.Y.

Je ne supporte pas le bricolage, le jardinage et toute autre forme de torture.
Pourquoi, sous prétexte que l’on est un homme, est-on obliger de savoir monter une cuisine IKEA les yeux fermés, abattre un chêne centenaire à la hache, débroussailler 2 hectares de terrain à la faux, et préparer 3 tonnes de béton au palot ? Non mais franchement, j’ai deux mains gauche, je ne sais pas dans quel sens tourner un tournevis pour dévisser, j’ignore à quoi sert une scie circulaire. Et je ne m’en porte pas plus mal !!!!
Je hais Monsieur Bricolage et son ami Leroy Merlin (j’ai toujours cru qu’il était magicien celui-là), ils regorgent d’idées « simples à mettre en œuvre même pour un amateur » (dixit mon épouse). Brico est une funeste source d’inspiration pour nos femmes. Le catalogue IKEA, c’est joli mais il faudra monter les brols et c’est pas des légos (là je suis doué).
Brrr, rien qu’a l’idée de devoir me dépenser (et dépenser mes sous) pour des choses à « construire » soi-même à l’aide d’un plan en chinois (en tout cas pour moi), j’ai la nausée.
C’est pas que je veux me la jouer « je suis trop intello pour bricoler », c’est que simplement je suis une grosse tarlouze, le dernier des benêts, le plus inculte des crétins et la plus moche des hôtesses d’accueil dès que le mot DIY apparaît. Je suis bloqué, glacé, cuit sur place, incapable du moindre mouvement, ma pensée se bloque, je bégaie, je transpire, je rougis, mes pensées deviennent confuses, … argh help help

Tout ça pour dire que pour ma salle de bains, j’ai acheté des meubles de cuisine ( !) IKEA et que de monter à l’étage les 33 paquets ( ! ) ça m’a déjà suffit.

Petite annonce : je cherche pour mon épouse un amant bricoleur, âge, nationalité et physique sans importance. Madame est un super bon coup, franchement vous serez payé pour votre labeur (bière offerte en sus - si je puis dire)

Bref je déteste Brico, IKEA et les amants de ma femme non bricoleurs.

stevie

Je viens de trouver le killer quizz (www.classic21.be) : stevie wonder "sir Duke", j'étais parmi les 4 bonnes réponses mais je n'ai pas gagné le filet garni - flute zut !!!

La vie rêvée de anges

On parle souvent de la vie telle qu’elle est dans les feuilletons ou au cinéma On pense moins souvent aux feuilletons/cinéma tels qu’ils seraient dans la vie réelle.
Les policiers sont en uniforme et terminent à 16h30.
Les femmes ne sont pas toutes des top-models sauf les hôtesses d’accueil qui ne sont pas de tops mais qui sont souvent pacmables.
Pour trouver une place de parking, il faut une heure.
On ne prend pas le taxi sauf obligation impérieuse.
On mange autre chose que des plats livrés à domicile.
Si on est fauché, on est fauché, on ne roule pas en cabrio.
Si on trompe son conjoint, c’est une tonne d’emmerdes.
Les Policiers ne tuent pas le suspect à la fin de l’enquête.
Le méchant ne dévoile pas son plan diabolique quand il a capturé le gentil.
Les animaux ne parlent pas.
Quant à la vie sexuelle !!!!
On ne se tape pas le jeune jardinier en gardant son soutien-gorge
On n’éjacule pas systématique sur le visage de sa femme
Le sexe des hommes ne mesure pas 25 cms
Les femmes ne sont pas bisexuelles ou spécialistes du gang-bang.
Non, la vie sexuelle c’est souvent plus … commun : un couple fait l’amour dans un lit.

Je crois que c’est ce qui fait le succès des feuilletons séries : le réel rêvé …

Je déteste les femmes au foyer désespérées, leurs assuétudes télévisuelles en font les cœurs de cible des publicitaires …

lundi 16 juin 2008

démacrogie

La démocratie, c’est la dictature du plus grand nombre disait je sais plus qui !
Quelle horreur ! Pensez bien que notre monde et les scores d’audience c’est la même chose. C’est la staracadémisation de notre système. Vous êtes pour l’allégement des impôts tapez 1, pour l’augmentation des prestations sociales tapez 2. Peu importe que vous ayez compris quelque chose, votez pour la décentralisation vers les pouvoirs locaux des fonctions fédérales résilientes ou choisissez une déconcentration des mêmes pouvoirs.
Cette course à la popularité ouvre le champ à la plus grande démagogie. Tout le monde dit à ses électeurs ce qu’ils veulent entendre. L’indépendant, le chômeur et l’hôtesse d’accueil trouveront le discours qui leur convient.
Comment composer la meilleure équipe pour gagner ? C’est le Loft : une jolie fille, un type jeune qui fait un peu rebelle, un syndicaliste, un pédé, un noir, un président de parti, un ex-ministre.
Pour tous les partis c’est la même chose. A l’exception notable du FN qui ne vit que par son seul sig(le).
De toute façon chez nous, c’est une particratie !
Est-ce que la dictature est meilleure ? Il y eu des despotes éclairés (Les Médicis, Joseph 2, Léopold 2) mais ils ont toujours pêchés par excès.
On peut aussi voter pour une dictature (Hitler est arrivé par le suffrage universel) et remettre entre les mains d’un groupe nos vies futiles … tiens c’est pas déjà ce qu’on fait.
Reste le vote capacitaire mais je connais autant d’universitaires crétins que de minimexés cultivés.
Bon, j’ai trouvé, votez pour moi et je changerai tout ça !

Je ne pendrai pas Bertrand Cantat

C’est incroyable cette histoire avec Bertrand Cantat, tout le monde s’interroge : faut-il boycotter Noir Désir ? Car après l’avoir adulé, les bobos qui se sont trompés (comme d’habitude) de combat condamnent une deuxième fois le bonhomme.
Franchement un gars qui hurle sa rage et son malaise depuis des années peut-il est le chantre d’un autre monde (entendez une autre économie). Surtout quand on est en tête de gondole.
Tout le paradoxe est là avec les rockers : ne vous êtes vous jamais baladés dans votre grande surface préférée ou votre centre commercial de prédilection avec en musique de fond ACDC (highway to hell) ou Renaud (société tu m’auras pas). Se retrouver dans la salle d’attente de son psy avec les Stones (Mother’s little helper) ou Maiden (can i play with madness ?) est une expérience extraterrestre. Quant à aller au brico avec radiohead (fitter happier) ou peter gabriel (diy), je dis pourquoi pas ? Enfin, comment peut-on regarder une hôtesse d’accueil dans les yeux sur Gainsbourg (love on the beat) ou Marvin Gaye (sexual healing) ?
Etre une star et cracher à la tête de la société c’est un peu schizophrène. Et tout le monde s’y met ! Même radiohead vient de sortir un best of, ça nous change de « you are a market target » !
Quant à Bertrand Cantat, j’ai un avis tranché. Qu’on dise ce qu’on veut, la mort de Marie Trintignant c’est un accident passionnel. Je ne sais pas comment vous vivez votre amour mais moi c’est parfois à coups de poings (réciproque). Quand la passion est là, l’amour est physique. Ca ne veut pas dire mettre une rame à sa femme pour l’asservir ou se soulager d’une vie merdique, ça veut dire que quand les mots ne sont plus là, soit on baise à mort, soit on s’en envoie dans la gueule (des mots, des coups).

Je déteste les bobos, les bobos et bobo.

Peut-on immerger les coiffeuses dans l’après-shampoing ?


Et pourquoi pas les coiffeurs me direz-vous ?
Car les coiffeurs doivent être de suite brûlés sur la place publique !
Je ne supporte pas leurs conversations footballistiques teintées de météo et de politique sur fond de racisme et de fiscalité qu’ils nous soufflent d’une haleine tiède et caramélisée dans notre vierge (et gracile) cou.
En réaction, je ne me suis plus coupé les cheveux depuis un an et demi !!!
Le capilliculteur fait partie de ces gens qui ont fait un choix professionnel pour assouvir leur paraphilie (comme le curé pédophile, l’infirmier gérontophile ou l’hôtesse d’accueil chronophile). Je l’imagine volontiers tricophile, ramassant soir après soir nos innocents cheveux pour les soumettre à des pratiques que le Pape, la bienséance et la psychiatrie réprouvent.
Et nos amies coiffeuses ? Voilà enfin logorrhée, médisance et bêtise rassemblées en un seul être ! Et hautaine en plus ! Y a pas plus péteux qu’une coiffeuse qui s’est fait une légère décoloration suivie d’un bain crème de bio-kératine aux algues fraîches. Ca vous regarde de haut (grâce aux talons), ça peut vous décrire dans le détail votre habillement et ça pense qu’ Olivier Dachkin est la réincarnation de Léonard De Vinci (pas çui du livre mais çui du film)

Immergeons ensemble ces deux monstres et vivons chauves ou chevelus !

Faut-il noyer Annie Cordy dans le formol ?

Elle m’énerve bien cette Annie Cordy qui fête ses 80 ans aujourd’hui. Je ne connais pas d’artiste plus consensuel …
Dans ses chroniques chez « Jazz Hot » (ou aux « Temps Modernes » je ne sais plus), Boris Vian la descendait dès sa 2eme tournée car elle versait déjà dans la variétoche (on est dans les années 50 !)
Je l’aime pas Annie :
- elle m’a humilié enfant en m’obligeant à me déguiser en Frida Oum Papa pour la Fancy-Fair de l’école (Remember Mr T ? )
- elle qui a vendu 1.800.000 Bonne du Curé (ou l’hôtesse d’accueil je sais plus) et 1.000.000 Frida se la joue Guest-star à la Foire Aux Moules de Courcelles
- elle a été anoblie pour des raisons obscures
- elle pète la forme et a toujours le sourire
- elle a participé à la Gay Pride avec Tata Yoyo
- elle a participé à des actions pour l’Afrique avec Cho KKo
- elle est toujours vivante alors que ma Tante Flore (20/6/1928 – 5/9/02) à qui elle a tout piqué est morte en pleine forme avant elle
Merde je l’aimais bien ma Tante Flore, elle me manque chaque fois que j’entends l’aut’connasse !

Bref, je déteste Annie Cordy, les fancy-fairs et la mort de ma Tante Flore

vendredi 13 juin 2008

Flamoutchs buiten ! (1)

Moi qui suis un halvenhalve (2), je suis écœuré par l’attitude arrogante des politiques flamands. J’ai appris ce matin que la commune d’Overijse (où vivent de très nombreux francophones) incitait ses citoyens à dénoncer anonymement les commerçants qui affichent des informations / pub en français dans leur magasin ! Ils vont bientôt peindre sur les façades des « franstalige » (3). Les francophones devront porter un coq cousu sur leurs vêtements !
Soyons sérieux, la Kulture flamande est aussi insignifiante que la cultuuuure wallonne !!!
Depuis que le couillon de Leterme (futur ex 1er Ministre) a dit dans « Le Monde » que si les wallons ne parlaient pas flamand c’est qu’ils étaient intellectuellement inférieurs, je me suis mis à parler flamand dès que je le pouvais (j’ai souvent des contacts professionnels avec des flamoutchs leveranciers of gastvrouw). Juste pour emmerder Leterme !
Je note d’ailleurs que ce grand Kon doit avoir subi bien des brimades de son papa (francophone comme son nom l’indique) pour nous en vouloir tant.
J’abhorre ces néo-fachos, ces trouducs qui oublient qu’ils étaient nombreux nos grands-parents qui comme les miens ont quittés leur Flandre natale pour trouver du travail en Wallonie. Et puis merde, par principe, je ne supporte pas les nationalistes de quelque bord que ce soit. C’est toujours l’expression de la volonté des « riches » de se séparer des « pauvres » : Flandre, Bavière, Ligue italienne du Nord, Catalogne, Corse (ah non là je me trompe) …

Prenons le maquis et Hasta la victoria siempre !

N.B. : Pour les non-belges (ou les crétins congénitaux ce qui est la même chose) :
(1) Référence à Wallen buiten ! Slogan des étudiants flamands qui chassaient les wallons de Leuven, une des Universités les plus vielles au monde !
(2) Moitié wallon / moitié flamand ou zinneke à Bruxelles
(3) comme « Jude » il y a 65 ans en Allemagne

jeudi 12 juin 2008

Il Etait Une Fois la Pluie

Je fais partie de la génération qui a connu les « raiders » (pas ceux de la Bourse mais les biscuits recouverts de caramel et de chocolat qui vont par deux tels les Dupont et Dupond de la gourmandise infanto-juvénile). J’ai bien connu aussi les téléphones avec cadran, les télévisions sans télécommande, les mange-disques, les cassettes-audio et les radios « pirates ».
A la télé, il y avait des carrés-blancs quand une hôtesse d’accueil était nue, Goldorak passait pendant le temps de midi dans « Citron – grenadine » (à l’époque je n’ajoutais pas de téquila) sur RTL (« vivement ce soir »). Les adultes étaient grands et inspiraient confiance. Habiter Charleroi n’était pas encore dangereux et honteux. Mon père conduisait une coccinelle et ma mère était femme au foyer. Ils vivaient bien avec un salaire d’ouvrier. On pensait qu’être socialiste était être de gauche. On envoyait des colis de nourriture aux mineurs grévistes anglais et aux ouvriers de Gdansk. On allait en vacances à la mer en juillet.
Simple Minds passait sur Radio Cité, pas sur Nostalgie.
Je lisais « il était une fois l’homme » et je rêvais à l’an 2000.

Je n’ai plus de rêve
Je prends des somnifères, des antidépresseurs, des anxiolytiques et des régulateurs d’humeur
Je ne bois plus de coca sans whisky, de jus d’orange sans gin et de lait sans café
J’ai remplacé Légo par Brico
Et j’attends le retour du beau temps

Putain, qu’est-ce que je déteste la pluie et son torrent de nostalgie et d’idées noires !



mardi 10 juin 2008

Port de la cravate obligatoire

Je trouve qu’il y a une certaine déliquescence dans les rapports sociaux au travail.
D’abord, c’est devenu une tradition tout le monde s’habille « casual » voir n’importe comment. Je pratique encore la cravate (je n’ai pas un boulot spécialement rigolo) ou quelque chose qui fait un peu sérieux (mais parfois avec une touche « rebelle » comme porter des doc martens avec un costume ou un t-shirt front 242 sous une veste).
Une remarque, je ne supporte pas les cravates avec de grands personnages de BD ou de dessins animés (la cravate Simpsons des vendeurs de salon me rend malade). Un Snoopy discret est encore assez chic mais le bide d’Homer descendant une Duff en gros plan est proprement émétique.
Le vouvoiement a disparu, on s’adresse à son chef en disant « dis Josiane keski faut faire avec ce dossier chiant » (pour info on n’est pas dans une pme de 5 personnes).
J’essaye de maintenir une certaine « distance verbale ». Je vouvoie ma grande chef qui pratique de même avec moi. Je tutoie mes alter egos, je vouvoie les plus âgés. Je tutoie les hôtesses d’accueil et les serfs (autre nom des employés) qui en retour me vouvoie. Je dis « Bonjour Madame, Bonjour Monsieur » aux clients qui passent et je propose de les aider même si ce n’est pas mon boulot. Ca me semble être le minimum du savoir-vivre bordel !!!!
Alors quand le petit nouveau a déboulé dans mon bureau sans frapper ce matin, habillé d’un short, d’un t-shirt innommable et de tongs et m’a demandé « dis comment s’qu’on fait pour être augmenté car le salaire ici c’est pas terrible », je l’ai regardé de mon air le plus condescendant et je lui ai dit « moi grand chef des sous, toi pas poli alors toi retourner maison et revenir quand toi propre et poli ». J’ai lu de l’incompréhension dans son regard et il a ajouté « oui mais comment s’qu’on fait pour être augmenté ? »

Je déteste le laisser-aller, les p’tits nouveaux pas polis et la Duff

lundi 9 juin 2008

j'ai dix ans

Ce matin, mon fiston a déjà dix ans !!! Incroyable comme le temps passe vite !
Il sort de l’enfance (il faut dire que ses problèmes médicaux l’ont fait vieillir tout d’une fois).
J’ai partagé un peu de lecture avec lui ce matin. Un beau souvenir aussi. Pour ma première fête des pères, le bébé de deux jours a dormi avec moi pour que ça maman se repose. Là est née une union infinie, un lien unique que nous partageons depuis dix ans.
Mon petit pied tendre, tu es grand maintenant. Et c’est le cœur serré que je te souhaite un joyeux anniversaire.

Je déteste les anniversaires et le temps assassin qui emporte avec lui le rire des enfants (renaud).

N.B. : il n’y a pas de place pour une hôtesse d’accueil dans ce billet.

Faut-il couler son psy dans le béton ?


Nous avons partagé beaucoup de choses avec notre psy. D’abord, nos économies ; Lacan disait que le paiement de la consultation faisait partie de la thérapie (ben tiens !). Ensuite, nos angoisses les plus étranges, nos obsessions, nos fantasmes : « toute ma vie j’ai rêvé d’être une hôtesse d’accueil, toute ma vie j’ai rêvé de porter des bas hauts … ». Et nous voilà, après avoir livré notre plus intime intimité, arrivés à la fin. J’ai tout dit. Y a plus. Ca a pris 4 ans et 5000 € mais j’ai vidé mon sac. Et se pose alors l’angoissante question : « et maintenant que fait-on ? » et l’invariable réponse du psy « c’est à vous de voir ».
De mes nombreux psys (psychologues, psychiatres, psychothérapeutes, neuropsychiatres, analystes, microstéopathe, gourous, diseuses de bonne aventure et autres bonimenteurs), je n’ai gardé que déceptions, ordonnances et honoraires. Mais eux, qu’ont-ils gardés de moi ? Un dossier, une fiche, un compte client, rien ??? Et que se passe-t-il quand il meurt. Tout est détruit ou à la merci d’un employé du parc à conteneurs.
Je n’ai pas envie de livrer mon âme à un quidam qui rira sous cape de ma pauvre vacuité (pour mieux oublier sa pauvreté d’esprit).
J’en ai usé des psys, je n’en ai pas encore enterrés (la bête est coriace). Mais avant qu’un hacker fouille le pc de l’homme de l’art (de combler le vide) et jette à la face du monde, ou plus simplement à la face de ma femme, ma famille ou mes collègues, mon moi torturé, j’ai décidé de couler mon psy dans le béton comme le témoin gênant de mes délires paranoïaques.

Bref, je déteste les psys, les hackers et les employés de parc à conteneurs qui de notre intime lisent les entrailles.

Des formations professionnelles

Une formation dans le cadre professionnel, c’est s’assurer une journée sans travailler, un repas offert et une après-midi de congé ! J’adoooore les formations !
L’obstacle majeur pour participer à une formation est qu’elle soit acceptée par votre direction !
Quelque petits trucs :
- choisissez une formation pas chère voire gratuite (ça demande un minimum de travail de recherche)
- optez pour une formation dont le titre est nébuleux mais ronflant : sous mes yeux pour l’instant : « le pilotage macro-budgétaire des finances locales : Comment concilier un financement adéquat et suffisant des politiques locales avec les contraintes budgétaires globales ? » ou « Comment mettre en place une démarche RH globale et intégrée ? ». Plus c’est technique moins on vous demandera à quoi ça sert.
- choisissez une formation du vendredi.

Ce qui compte : y aller le matin et signer le registre de présence, prendre la doc et son badge, boire le café d’accueil en faisant connaissance avec les formateurs ou des gens connus de votre boîte. S’asseoir à l’arrière et suivre le 1er intervenant (c’est le plus difficile). A la fin de son intervention poser une question intelligente (je sais pour certains d’entre-vous c’est impossible mais bon !) pour se faire remarquer. La 1ere intervention est toujours la plus abordable. Préparer son GSM en silencieux et sortir le gsm à l’oreille d’un air préoccupé lors de la 2eme intervention. Se balader dans les bâtiments et draguer les hôtesses d’accueil (penser à prendre un bouquin). Revenir pour le lunch, on trouve en général un commercial rigolo. A éviter les formateurs et leur lot de lèches-cul.
Partir à la fin du lunch et profiter de son après-midi (vous avez compris l’intérêt du vendredi).
Cerise sur le gâteau, sonner vers 16h30 à son bureau / son chef pour voir s’il n’y a rien de spécial et dire que la dernière partie de la formation va commencer …

Vous l’avez compris, j’AIME les formations (ça change hein !) car je déteste travailler !

vendredi 6 juin 2008

1/2




Je me demandais ce matin si les femmes étaient vraiment utiles. J’entrepris une analyse scientifique du problème.
Perpétuer l’espèce : franchement, on en a plus que pour quelques générations, autant trancher dans le vif de suite. Plus d’enfants, plus de soucis. Je n’envisage bien sûr pas de tuer les enfants existants mais de ne plus en avoir. On pourrait polluer comme on veut par exemple (on roule tous en 4x4).
Faire le ménage : depuis le temps qu’on a dû s’y mettre, on sait faire à manger des trucs de base (commander des pizzas, des plats chinois, acheter des frites, faire des spaghettis, de toute façon 95 % des cuisiniers sont des hommes, on fera de grandes cantines), la lessive (avec des couleurs mélangées) et le nettoyage (rapide), on sait faire aussi et on s’en foutra bien de laisser des trucs traîner ou de mettre des vêtements pas repassé (on sera tous en jeans et en t-shirt) ou de mettre son slip plusieurs jours !
Avoir des relations sexuelles : constat de base : les hommes ont des rapports sexuels sans avoir besoin d’amour. Pour les hommes branchés sodomie / fellation, il suffit de contacter les 10 % d’homosexuels qui se feront sans doute un plaisir de les soulager. Pour les irréductibles hétérosexuels (scientifiquement pas plus de 10 % des hommes – voir Kinsey), on peut garder un cheptel à disposition, elles feront le nettoyage pendant leur temps libre. On notera que pour les amateurs de pornographie, il doit y avoir suffisamment d’heures filmées pour toute une vie.
L’Amour : ce sentiment bien inutile et encombrant pourra être avantageusement remplacé par l’amitié virile qui dure bien plus longtemps (attention quand même au 10% d’homosexuel). D’ailleurs quand un homme est malheureux en amour, il va boire un verre avec ses potes. S’il se brouille avec un pote, il ne fait pas un diner romantique avec sa femme (cqfd).

Bref, soyons objectifs, les femmes sont inutiles !
Je propose dès aujourd’hui d’organiser ce sympathique génocide, si on fait appel à quelques consultants (Khmers rouges, vieux nazis ou maoïstes) on peut planifier ça rapidement.

Attention à frapper vite car pour rappel la moitié des humains sont des femmes et elles pourraient aussi s’en prendre à nous.

N.B. : il restera un problème : qui mettra-t-on comme hôtesse d’accueil ?

jeudi 5 juin 2008

faux contacts mais vrai con

C'est avec joie que je vous livre le p-v (un peu amélioré c'est vrai) de mon authentique arrestation matinale :
P-V de roulage établi ce matin à mon encontre par le sympathique Agent Azewee (à Laeken) de la Police locale.
« Alors que nous devisions allègrement ma jeune et jolie collègue aspirante agent de police et moi-même agent caporal Azewee stationnés règlementairement sur un parking privé le long de la nationale 4 à hauteur de Gembloux, je vus vis constatai grâce à ma vue perçante que le Sieur = :- | pilotant un véhicule de marque Peugeot 807 était occupé à utiliser un appareil portatif de téléphonie mobile. De suite, j’allumai mes phares clignotants, fis crisser mes pneus et rejoins le Sieur = :- | non sans l’obliger à faire une embardée sur la bande d’arrêt d’urgence pour éviter que je n’emboutisse un véhicule Saab occupé à tourner à gauche.
J’invitai le Sieur = :- | à ouvrir sa fenêtre et l’enjoignit l’enjoint lui demandai de me donner son permis. Alors qu’il me faisait remarquer que je n’avais pas mis l’avertisseur sonore et que j’avais failli l’envoyer dans le décor, j’expliquai à ma jeune et très jolie collègue aspirante que cet emmerdeur allait en chier. En effet, la photo d’identité de son permis de conduire n’était absolument plus ressemblante. Je lui fis aussi remarquer que l’usage d’un appareil de téléphonie mobile au volant était passible d’une amende de cent zeuros. Le suspect me signala que si j’avais été un peu à l’école j’eus su que l’on disait cent teuros (ce qui m’étonnerai fort car il y en a cent des zeuros et que donc il faut « s »). Convaincu que le criminel était un danger pour la société, je l’arrêtai et l’emmenai au commissariat où à ma grande surprise je constatai qu’il faisait la bise à tout le staff administratif. C’était donc un récidiviste ! Je rédigeai le présent p-v et en donnais connaissance au meurtrier psychopathe »

Je déteste les petits chefs, les machos, les lampes bleues et les jeunes et jolies collègues qui n’ont d’aspirante que le grade.

Les égolos sont-ils solubles dans le compost ?

(attention âmes sensibles : extrait de street-trash film d'horreur culte)

Ce qui m’énerve avec les égolos, pardon les écolos, c’est le plaisir qu’ils ont à donner des leçons.
Je ne suis pas un crétin : je sais que je pollue et que je me pollue, je sais que j’ai emprunté la terre à mes enfants, qu’on ne peut pas continuer ainsi na na nère …
Mais bon, de la à recevoir la leçon à chaque fois, j’en ai marre. Je ne suis plus un gosse !
D’un point de vue politique, naïvement je croyais voir une « autre gestion ». Je ne suis pas déçu ! Je n’ai jamais vu un bordel pareil. Sous prétexte de prendre en compte la réflexion citoyenne, on nous pond des réunions de consultation aussi inutiles que fastidieuses, réunions auxquelles assistent … les sympathisants. On peut se demander d’ailleurs à quoi servent les élections si c’est pour demander en permanence l’avis aux gens « de la rue ». On n’est pas au journal de rtl-tvi !!!
Du point de vue de la simple « gestion », je constate qu’on s’assied allègrement sur les règles administratives (pour aller plus vite) et la législation (qui n’est pas adaptée).
Pour ce qui est du copinage, là les égolos sont les plus sérieux : on engage pas nos potes mais des spécialistes des questions écologiques … qu’on sait qu’ils sont bons puisqu’ils fréquentent la locale (comprenez les réunions de la section locale d’écolo) et qu’on les connait bien.

Bref, je suis déçu comme un type qui constate qu’il est cocufié par son meilleur ami.

N.B. : un égolo est le produit du croisement entre un égocentrique (l’égocentrisme est fondé sur le mépris des autres et sur un amour absolu de sa propre personne) et un écologiste (membre d’un parti politique prônant l’écologisme).
L’égolo est soluble dans les toilettes pour autant que l’on mette du canard wc. Tirez à la chasse, vous mangerez du magret ce soir ! (humour au 36 eme degré)
Citation : « Je pouvais être rigolo ou gogol, j’ai choisi d’être égolo » J-M Gavaux

Une belle journée mon cul !

Je ne peux plus supporter cette nouvelle manie de souhaiter « une belle journée » …
Je me souviens avoir souri la première fois quand j’ai lu en fin de courriel la locution.
C’était un pote de la RTBF (une starlette du service des sports) toujours up-to-date. J’ai trouvé ça sympa, ça correspondait bien au personnage à la fois sympathique et séducteur.
Mais là c’est trop ! Tout le monde s’y est mis.
Se rend-t-on bien compte des implications de cette modification ? On ne passe pas impunément d’une « bonne journée » à une « belle journée ».
Le glissement sémantique est caractéristique de notre temps, on passe du fond à la forme, de l’être à l’avoir. Une bonne journée, c’est une journée où on a appris quelque chose, on a bien travaillé, on a fait du bien aux autres ou on s’est fait du bien. Une belle journée, c’est une journée où la météo est bonne, c’est tout !!! C’est un peu creux quand même.

Dès à présent, je refuse d’utiliser cette expression, je m’y oppose fermement, je guillotine tout qui l’utilise, je les voue aux gémonies, je les maudis pour 1000 générations.

Qu’est ce que c’est que ça, souhaitez une belle journée quand on voit notre météo ! Ils se foutent bien de notre gueule ces gens-là, ils feraient mieux d’offrir des œufs à Sainte-Claire.

mercredi 4 juin 2008

Vendons nos âmes au diable

En voilà bien des casse-pieds, ces couillons de vendeurs. Les vendeurs sont la lie de l’humanité.
Le VRAI vendeur ne connaît pas les caractéristiques techniques de son produit, son mode de fabrication ou même son fonctionnement, lui, son job c’est de VENDRE un max.
Car rappelons-nous de nos cours de marketing :
Réussir une vente, c’est donner au client les arguments de justification de son achat :
- féliciter le client pour son achat (c’est vraiment un très beau bouquet, vous avez choisi mon préféré, …)
- lister les arguments pour vaincre les résistances du client. Le plus souvent : économie, plus-value sociale, avancée technologique, gain de temps. Ces arguments seront utilisés pour justifier l’achat auprès des connaissances
- le harcèlement (pub télé radio à répétition, échantillons « offerts », téléphone, plis publicitaires adressés, spams, affichage, pop up, ) qui offre un argument de choix inconscient

Pour se rendre bien compte de cela, il suffit de se laisser baratiner par un vendeur de fournisseur d’énergie …

Les vendeurs sont la face humaine de notre consommation vaine et délirante : s’il faut les arguments d’un vendeur pour acheter quelque chose c’est que je n’en ai pas besoin !
Le marketing tire à bout portant dans nos cœurs (de cible) d’artichaut et moi je me déteste quand je ne résiste pas à ses sirènes.

musique d'atteinte (à mon équilibre mental)

Qu’y a-t-il de plus sournois et vilain qu’une musique d’attente ?
C’est proprement insupportable !
Pourquoi ?
1) si vous entendez une musique d’attente c’est que vous … attendez. Soit on cherche votre interlocuteur (mon record est de 8 renvois à la Région Wallonne – Service primes à l’embellissement), soit votre interlocuteur cherche une réponse (« dit Nicole ici j’ai un monsieur qui demande comment obtenir le calcul de sa valeur de réduction » - 24 minutes chez Metlife), enfin, votre interlocuteur est occupé car il y a trop d’appels (« alle onze lijnen zijn bezet » spécialité des sociétés d’électricité et des services techniques – record Nuon 41 minutes !)
2) par pur sadisme, les (ir)responsables de ces entreprises ou administrations ont choisi :
- un central Belgacom équipé de l’innommable « rendez-vous » de JM Jarre
- un vieux central RTT équipé de l’infâme « Boléro » de Ravel
- un central qui laisse le choix de la musique ET ont confié à la (bête) fille de l’accueil le choix de la musique d’attente ex : administration communale de Sombreffe : radio contact, Gembloux : best of des génériques de feuilletons (apprécions l’humour involontaire : vous demandez un certificat quelconque et on vous a mis en attente car on ne retrouve pas votre dossier – voilà que se déclenche le générique de « mission : impossible » ou de « x-files »)
- un central qui laisse le choix de la musique ET l’entreprise a une séquence musicale bien à elle (proximus et « struggle for pleasure » de Wim Mertens). Malheureusement, la séquence est réduite à 10 secondes et se répète à l’infini. C’est vite agaçant comme une symphonie de Philip Glass.
Enfin, vous obtenez au bout du fil la personne tant attendue … et elle n’est pas en mesure de vous répondre (loi de Murphy).

Bref je déteste attendre, les musiques de Jarre, Ravel et Glass, …et radio contact (qui ne doit pas passer souvent les susnommés)

Petite anecdote authentique : dans mon administration, j’ai remplacé le cd de chants de noël par l’album « troublegum » de Therapy. Il a fallu 3 jours pour qu’on s’en rende compte (et j’ai reçu un sacré savon !)

Je déteste les blogs

Franchement, quel est l’intérêt de suivre au quotidien (pour les plus courageux) la vie (insignifiante) de quidam à qui on ne dirait même pas bonjour dans la rue ?
Ces blogs sont insipides et sans saveur (je sais que je suis redondant).
Quand j’étais jeune (il y a longtemps) je tenais un journal intime (caché dans mon bureau) où je notais sentiments, poèmes et autres idioties. Bon, c’était pas terrible (quoique) mais au moins je ne le partageais pas (ou très peu). Un ami (qui a récemment décidé de mettre un terme à son existence) avait appelé le sien « la vie des plantes, c’est de vous que je parle ! ». Il y tenait des chroniques quotidiennes (oui je sais c’est le principe même du journal) qui tournaient autour de son amour (obsessionnel) pour une jeune fille nommée Sophie (qui fera prochainement sans doute un séjour en prison pour abus de biens sociaux). Chaque jour débutait par la description minutieuse de son habillement : bottes blanches, bas résilles noir, jupe noire, ceinture large, chemisier noir (ben on était dans les eighties quand j’étais jeune).
Pour la petite histoire, je lui ai piqué cette fille quand elle était bourrée à une fête, juste sous son nez (je pouvais j’étais son meilleur pote).
Tout ça pour dire que l’on avait partagé nos journaux (avant l’incident) mais que c’est pas la même chose que ces blogs à la noix de gens que je ne connais pas.

Bref je déteste les blogs et je n’en ferai jamais.

mardi 3 juin 2008

Profession de Foi


Pour détester tout le monde, il faut d'abord bien se détester.

Pour le Petit Larousse, la misanthropie est la disposition d'esprit qui pousse à fuir la compagnie des gens. Un misanthrope aime la solitude, fuit ses semblables et peut être bourru et associable Un misanthrope peut aussi être avec des gens sans les haïr. La misanthropie est un état d'esprit dans lequel l'on éprouve une véritable haine quant à l existence humaine...

L'existence n'est que vacuité ...

Et je m'aime pas et j'aime pas les autres, parce que parfois ils sont ce que je voudrais être ...

Un exemple : Thomas Gunzig ! Ecrivain belge né un an et un jour avant moi (il est donc plus vieux que moi et risque donc de crever plus vite), couronné de nombreux prix (minables), auteur publié (chez des éditeurs insignifiants en tirages ridicules) à l’âge de 23 ans, ce crétin a même son entrée dans wikipedia (qu’il a sûrement rédigé lui-même). Il a ausi un blog (soi-disant génial) que je ne vous invite pas à consulter ( http://gunzig.blogspot.com/ )

Bref je m’aime pas (et lui non plus) !