Faut-il noyer ses collègues dans le moscatel ?

S’il y a bien un truc que je ne peux pas blairer, ce sont les pots avec les collègues : anniversaire, pension, mariage, promotion, départ, décès (non ça j’aime bien), …
J’ai déjà rien à leur dire en temps normal mais alors autour d’un verre de moscatel ramené des vacances à Calpé et des habituelles brochettes olive-fromage-saucisson …
Et en plus, une fois par an, c’est moi qui dois inviter ! Heureusement, j’ai un collègue qui est né à la même date que moi et qui AIME préparer ce genre de « fête ». Je délègue donc.
Lui, il a la liste officielle de courses chez Colruyt : un mini-cubi de rouge, un mini-cubi de blanc, des chips, du saucisson, du gouda en cube, des olives vertes, un truc exotique, une bouteille de whisky pour Philippe, du coca, du jus d’orange, des cure-dents (vérifier s’il n’en reste pas de la dernière fois), des gobelets, des serviettes, … On partage la facture en deux et on reçoit chacun un cadeau de nos collègues (pour un moi un chèque cadeau pour ma librairie préférée). Ce qui est bien, c’est qu’à force de nous voir faire la fête dans les bureaux (ce qui n’est pas terrible comme image auprès de nos citoyens-clients), on nous a proposé (accidentellement) un local de « fêtes » à l’abri des regards. Comme on cache les enfants handicapés ou les hôtesses d’accueil défraichies.
En plus, on boit de l’alcool. Et moi l’alcool et le travail, ça fait pas bon ménage. Du coup je ne bois pas d’alcool et comme je m’emmerde vite, je pars plus tôt. Bref, je suis un joyeux drille.
Le plus bizarre, c’est que sans boire, j’ai la tête qui tourne tout l’après-midi.
Ce qui fait que j’ai eu beaucoup de courage d’écrire ce message et que vous devriez me remercier. NA

N.B. : la vidéo n’a aucun rapport sauf que j’aime bien. Et puis c'est mon blog et je vous em... je crois que j'ai trop pas bu moi !