lundi 2 mai 2011

Interlope





Je traîne régulièrement mon blues dans un milieu que je qualifierais volontiers « d’interlope ».
J’ai rencontré des gens de toute sorte qui ont souvent pour point commun d’être là où on ne les attend pas.
Ils sont bien différents de l’image « populaire » qu’on leur colle.
Non, tous les pédés ne sont pas des artistes branchés et fragiles qui pleurent en écoutant la Callas.
Non, les esclaves ne sont pas tous des chefs d’entreprise qui fuient le stress sous les coups de fouet.
Non, les échangistes ne partouzent pas dans des châteaux habillés de seuls loups.
Non, les cocaïnomanes ne sont pas tous cadre dans la communication.
Non, tous les fétichistes n’offrent pas à leur amantes des bas de soie sauvage blanche hors de prix.
Non, toutes les putes ne sucent pas dans des maisons de maître.

Ce sont généralement des gens bien « normaux », souvent mal dans leur peau.
Ils fuient ou s’amusent.
Un peu comme les tueurs en série, des gens aux mœurs « insoupçonnables ».
J’ai rencontrés des pédés moches et incultes qui vivent en couple dans une maison décrépie au jardin garni de nains étêtés.
J’ai pissé dans la bouche d’un pig chômeur de longue durée.
J’ai frayé avec des échangisssss jumetois, la cinquantaine dégarnie et un peu édentée.
J’ai sniffé sur le capot du 4x4 d’un acteur namurois en compagnie d’une psy dépressive.
J’ai vu des fétichistes apprécier le nylon qui est moins cher même si les pieds puent.
Enfin, j’ai éjaculé dans la bouche d’une sympathique mère de famille seraisienne qui se faisait mettre par 10 mecs pour 80 € dans une usine abandonnée (boissons et capotes comprises). Mais non, ce n’était pas une pute.

Dans le fond, dans le silence ou la fureur, ils sont juste avides : de sexe, de sensations, de liberté, d’argent et souvent … d’amour.

Quant à moi, qu’allais-je faire dans ces galères ?
Etudier l’humanité par le petit bout tiens !





… ce sera la version officielle



N.B. : le milieu « gay » bien pensant appréciera d’avoir été mis dans le même panier que tous ces pervers. Tout nickel qu’ils soient, ce sont de sacrés queutards.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

It's a wonderful world !