mardi 15 mars 2011

web 2.0 is for dummies

Voici mon t-shirt de rentrée. C'est comme ça, quand il fait beau, je crée des t-shirts et je regarde sous les jupes des hôtesses d'accueil.
j'en peux rien, c'est ma nature.
Ce qui compte au-delà du design (du t-shirt, pas de l'hôtesse), c'est le message.
Un cri de geek (que je ne suis pas), le cri d'un homme qui voudrait retourner dans le passé, aux temps bénis où internet était réservé à des gens (un peu) malins : un cercle d'initiés, pas des happy few, mais des gens qui savaient ...
Maintenant tout est trop simple (même un couillon comme moi peut poster ce billet), la besogne est mâchée : On crache la nourriture à ces yeux affamés, vous voyez qu'ils demandent, nous les savons avides de notre pourriture, mieux que d'la confiture à des cochons.
C'est comme ces conneries d'émoticônes : Grrrr, dans mon cerveau quand je faisais :-), ce n'était pas un petit bonhomme jaune auquel je pensais, c'était moi. Pas cet espèce de pacman débile.
Mais au fond, je suis comme tous les vieux, je n'aime pas le changement.
Je suis dépassé, je suis out, mort presque.
Mes cheveux tombent comme des larmes, en boucle, sur les jours passés ...
Où sont les rires désinvoltes et les regards de vainqueur ?
Charriés par des flots noirs dans le dédale meurtri de nos vies, ils flottent dans les cendres de nos espoirs.

Tiens, le soleil est caché par un nuage gris, remonte ton col mon chéri.

Je déteste les imbéciles prépubères, les vieux cons, le soleil de mars et les mots alignés comme des petits soldats pour le garde-à-vous. Et ceux qui pensent à une envolée lyrique.

Quant aux hôtesses d'accueil : peut-on détester des filles à la fois bêtes, vulgaires et court vêtue ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

En gros, tu détestes tout le monde. Tu as le mérite de rester cohérent avec toi-même. Et c'est comme ça qu'on (je) t'aime. Car j'ose le crier haut et fort : « =:-| je t'aime ! »

Quant au reste, que sont devenues nos belles années où nous tapions sur la gomme du clavier de nos ordinateurs familiaux (sic !) et où nous nous brûlions les yeux à fixer un écran de télévision au fond vert toxique pour encoder de ridicules mais si inoffensifs programmes de jeux ?

Moi aussi, je vous hais tous !