mardi 17 mai 2011
kilozep - how to be googlelized
J'avais écrit un petit mot à propos de la très énervante journaliste de la rtbf (marie-christine bonzon) appelant le gentil peuple à l’égorger (c’était pour du faux). Et voilà que mon appel se retrouve relayé à travers la toile par google.
Et voilà un gentil psycopathe fan de ce blog (et pourquoi pas) qui décide de passer à l'acte.
Je vois d'ici les flics débarquer chez moi : "Et oui, Monsieur XXX, on a retrouvé votre adresse IP (et un sms de Ben Laden sur le portable oublié au sofitel de New york). Vous êtes l'auteur de la fatwa contre MCB".
Non, non, désolé, je ne pensais pas ce que je disais, je m'esssscuse, c'était pour rire (reviens gamin).
Bref, je la trouve un peu saumâtre d'être ainsi surveillé (on connaissait déjà le phénomène avec Facebook, je sais ...).
Et kilozep alors ? Ben tapez le dans google et on va voir.
jeudi 12 mai 2011
mercredi 11 mai 2011
Encore faut-il oser
jeudi 5 mai 2011
lundi 2 mai 2011
Interlope
J’ai rencontré des gens de toute sorte qui ont souvent pour point commun d’être là où on ne les attend pas.
Ils sont bien différents de l’image « populaire » qu’on leur colle.
Non, tous les pédés ne sont pas des artistes branchés et fragiles qui pleurent en écoutant la Callas.
Non, les esclaves ne sont pas tous des chefs d’entreprise qui fuient le stress sous les coups de fouet.
Non, les échangistes ne partouzent pas dans des châteaux habillés de seuls loups.
Non, les cocaïnomanes ne sont pas tous cadre dans la communication.
Non, tous les fétichistes n’offrent pas à leur amantes des bas de soie sauvage blanche hors de prix.
Non, toutes les putes ne sucent pas dans des maisons de maître.
Ce sont généralement des gens bien « normaux », souvent mal dans leur peau.
Ils fuient ou s’amusent.
Un peu comme les tueurs en série, des gens aux mœurs « insoupçonnables ».
J’ai rencontrés des pédés moches et incultes qui vivent en couple dans une maison décrépie au jardin garni de nains étêtés.
J’ai pissé dans la bouche d’un pig chômeur de longue durée.
J’ai frayé avec des échangisssss jumetois, la cinquantaine dégarnie et un peu édentée.
J’ai sniffé sur le capot du 4x4 d’un acteur namurois en compagnie d’une psy dépressive.
J’ai vu des fétichistes apprécier le nylon qui est moins cher même si les pieds puent.
Enfin, j’ai éjaculé dans la bouche d’une sympathique mère de famille seraisienne qui se faisait mettre par 10 mecs pour 80 € dans une usine abandonnée (boissons et capotes comprises). Mais non, ce n’était pas une pute.
Dans le fond, dans le silence ou la fureur, ils sont juste avides : de sexe, de sensations, de liberté, d’argent et souvent … d’amour.
Quant à moi, qu’allais-je faire dans ces galères ?
Etudier l’humanité par le petit bout tiens !
N.B. : le milieu « gay » bien pensant appréciera d’avoir été mis dans le même panier que tous ces pervers. Tout nickel qu’ils soient, ce sont de sacrés queutards.
mercredi 27 avril 2011
mardi 19 avril 2011
Santé ! (ou terrasser)
.. ou on n’a pas eu le temps ou que sais-je …
Lui a eu de graves problèmes de boulot, il était parti en claquant la porte. On a gardé des contacts (peu avouons-le).
Et on devait aller manger l’un chez l’autre. On ne l’a pas fait bien sûr.
Je l’ai appris hier, attablé à une terrasse.
mercredi 13 avril 2011
Vivons heureux en attendant la mort *
mardi 5 avril 2011
Surprise, I'm dead !
mercredi 30 mars 2011
Feel like going home
Celui où les illusions tombent comme les masques.
Ce moment où au mieux on atterrit, au pire on se crashe.
Je me souviens, d’un jour ensoleillé de septembre où j’ai vidé mon kot à Bruxelles (1). Je venais de rater ma première candi et j’abandonnais lâchement. C’était la première fois que je ratais quelque chose. Jusque là, je me la pétais (sévère on m’a dit). Je suivais des études « classes » (sciences po) dans une université superclasse (l’U.L.B.). Moi qui venais d’un quartier « ouvrier » de la banlieue pauvre de Charleroi (c’est dire), c’était l’ascenseur social. Enfin j’avais appuyé sur le bouton, je n’avais pas encore atteint l’étage supérieur. Et ça je l’avais un peu oublié !
Mais là, j’en étais à raser les murs. J’étais franchement désolé pour les espoirs déçus (les miens et ceux des autres – ma mère qui en parlait à tout le monde par exemple). Mais surtout, j’en chiais.
Me revoici sur la route ensoleillée (voir (1)). Mon brol est dans le coffre de ma polo. Et quelqu’un est venu me donner un coup de main. Dans l’autoradio, les Notting Hillbillies. Les fenêtres sont ouvertes, on a pris les chemins de traverse comme pour retarder l’heure du retour.
Prévoyez une longue route pour abandonner votre fardeau. Et un ami. Ne pas oublier de lui dire merci.
N.B. : vous pouvez vous faire accompagner par une hôtesse d’accueil, si c’est votre amie ou si vous envisagez de la niquer avant de fermer votre kot. (ce sera toujours ça de pris).
jeudi 24 mars 2011
boucherie à la ferme
En fait, je suis un génie fainéant, c’est plus sympa.
De mon cerveau jaillissent des tonnes d’idées qui se heurtent lamentablement à mon immobilisme pesant.
Dans ma tête, j’ai écris quatre ou cinq romans et un guide professionnel qui fait référence.
J’ai aussi fait une série (pour canal plus) et pondu une bonne vingtaine de chansons.
Je dois aussi avoir sculpté une flopée d’œuvres monumentales. Sans compter tout ce que j’ai oublié au cours de cette prolixe carrière.
Mais en fait tout ça, c’est du vide, juste des étincelles …
Stephen King rappelle souvent qu’écrire, c’est d’abord du travail, tous les jours, des lignes et des lignes. Mais travailler, c’est pas mon fort, sinon je n’aurais pas tenté une carrière d’hôtesse d’accueil.
Et puis, c’est bien plus facile de ne rien faire et de garder au fond de soi, ce potentiel de génie qui sera, c’est sûr, reconnu un jour par l’humanité entière.
Pour moi ce sera le Nobel ou rien !
Enfin dans la catégorie glandeur, j’ai ma chance.
Je déteste les tests d’intelligence et de personnalité des chasseurs de têtes. Sans eux, je pourrais distribuer des prospectus et indiquer les toilettes habillée en tailleur bleu marine taille 38. Mes cheveux seraient peroxydés et mes ongles manucurés. Mes culottes en dentelles seraient noires et mon sexe épilé car Monsieur le Directeur Adjoint, il aime ça quand c’est doux sous ses doigts gourds et poisseux (J’arrête là ça m’excite).
Je déteste les hôtesses d’accueil chronophile et les petits chefs de se(r)vice acomoclitiste.
Je ne m’aime pas beaucoup non plus mais ça c’est une autre histoire.
N.B. : voici les titres de mes romans noirs :
- « Boucherie à la ferme » : un massacre est perpétré dans une ferme bio de la Hesbaye brabançonne. L’envers d’un univers paysan en pleine crise …
- « De la cigüe dans le choco » : des enfants meurent suite à l’ingestion de tartines de Nutella ©. On pense de suite à un complot contre Ferrero mais les victimes ont un étrange lien …
- « Pas de Noël pour les cafards » : A la Veille d’un long week-end de congés pour Noël, un employé de la société de nettoyage est chargé de répandre une solution anti-cafards dans les bureaux. Mais on a bloqué les issues et il est impossible de quitter le 19eme étage …
- « Pique-nique » : Les aires d’autoroute ne sont pas des endroits sûrs, surtout la nuit. Ces lieux interlopes sont hantés par de biens curieux cadavres …
Les enquêtes sont menées par le Commissaire Henry Bakeman et l’Inspecteur Robin Garth. Le premier est un ex-junkie bipolaire, son acolyte un(e) transexuel(le) lesbienne.
Bateman et Robin, les meilleurs !
mercredi 23 mars 2011
Peut-on divorcer de ses enfants ?
C’est un connard.
Je l’aime, ça n’a rien à voir, c’est juste qu’il me pourri la vie.
Il est grossier, n’en fout pas une à l’école, dépense (mon) argent à des conneries, …
Je pense parfois qu’il a le fond mauvais, une vraie teigne.
Vous pensez que j’exagère, que je l’ai mal éduqué. Possible …
J’ai joué le coup de la carotte : une récompense quand il faisait un truc bien : un nouvel ampli pour des résultats scolaires honorables, pas d’effet, des vêtements de « marques », idem, une place pour le Big 4 cet été : itou.
J’ai alors pris l’option inverse, je supprime (progressivement) : plus d’ordi, de télé, de wii, de DS, de guitare électrique (j’ai qd même gardé l’acoustique pour les cours), de lecteur MP3, de vêtements de « marques », d’argent de poche, de sorties. Aujourd’hui, je viens de supprimer le dago de midi (il ira avec des bêtes tartines à l’école). Je pense supprimer bientôt la nourriture et enfin l’eau. Et puis le priver de sommeil. Je me demande s’ils obtiennent des résultats à Guantanamo.
J’ai peur qu’il finisse mal, enfin qu’il continue (il vient de lancer un pétard de la fenêtre de sa classe vers la rue !). Il veut arrêter l’école. Il épousera une hôtesse d’accueil qu’il a mis enceinte. Il vivra de petits larcins et de deal. Et de l’allocation du CPAS.
Je finis par le détester. Et c’est peu dire.
lundi 21 mars 2011
dimanche 20 mars 2011
Les gros cons péteux sont ils oxydables au H2SO4 ?
J'ai entendu parler de cette vidéo dans 5h00 sur purefm
Je trouve qu'ils sont forts ces braves gens : rassembler une telle montagne de conneries en moins de 6 minutes, c'est hallucinant. Loin de moi l’idée de critiquer ces professionnels de la fumisterie qui comme tous les consultants/chargés de communication cachent sous un vocable obscur la profondeur abyssale de leur incompétence crasse. Il faut oser utiliser des termes tels que "d'histoire fondatrice", "gens de l'art", " brief", "bible graphique et littéraire" ou "affect pour les enfants de 6 à 12 ans". C’est sûr, ça doit impressionner grave les hôtesses d’accueil bineurone et les membres du C.A.
Rien de tel que de tel que le verbiage pour faire croire que l'on a travaillé dur.
J’en connais autour de moi.
Je me sens parfois cerné par la connerie, surtout en réunion.
Mon meilleur souvenir étant une pétasse qui a discouru plus d’une heure sur « la mise en places d’actions de terrain fondatrices de nouvelles solidarités locales ». Et j’en connais des couillon(ne)s dont le cursus scolaire se clôt par un diplôme en communication sociale. Berk Berk. Sont tous écolos en plus. Et ils habitent à Louvain-La-Neuve. Et ils portent des sandalettes. Avec des chaussettes.
Pour en revenir à nos wallabies , c’est vrai qu’on est pas loin de LLN : Walibi, c'est l'acrostiche de Wavre, Limal, Bierges !
Je déteste en vrac les bobos, les chargées de communication et leurs hôtesses d’accueil admiratives.
N.B. : ils n’auraient pas piqué le concept aux Gorillaz ?
vendredi 18 mars 2011
jeudi 17 mars 2011
D O A
Mes mains tremblent depuis ce matin.
Et là ma vue est un peu trouble.
J’ai du mal à rassembler mes idées et à taper sur mon clavier.
Ca fait 2 jours seulement. Je n’ai juste plus d’ordonnance.
C’est moche d’être accro.
C’est dur de se rendre compte que l’état « normal », c’est « drogué ».
Que « sans », c’est « pas ».
Mais mon dealer est un pharmacien jovial, peut-être me fera-t-il crédit ?
Aujourd’hui, je n’ai pas vraiment la force de détester qui ou quoi.
J’attends que les hôtesses m’accueillent
mercredi 16 mars 2011
cruise control
Pas devant les centrales nucléaires ou les barbus extrémistes (écolo ou Musulmans).
Non, non, les gens me font flipper.
Certes, je traîne parfois dans des lieux peu recommandables.
C’est vrai que les substances chimiques que j’ingurgite me plongent dans un état de perception de la réalité un peu déformé - mais ce n’est pas parce que l’on est parano qu’on n’est pas après vous.
Hier j’ai eu peur, les foies, j’ai serré les fesses.
J’ai rencontré un maniaque en montain bike et veste fluo - un gars du sud au regard torve - un type qui m’a dépassé en courait à toute vitesse : je me suis retourné pour voir ce qu’il fuyait et si je devais détaler aussi – un travelo : si si j’ai d’abord cru que c’était une hôtesse d’accueil un peu trop chargée (pas Sissi, le travelo) – une dame en minijupe de la cinquantaine qui avait déposé un pied en talon sur le tableau de bord de sa voiture – un type en citroën berlingo qui fait des tours à la recherche de je ne sais quoi - et une voiture équipée de dealers.
Et au milieu de tout ça, il y avait un type en jeans et veste brune qui avait l’air affolé mais dans son monde. Comme un poisson coiffé d’un entonnoir dans son bocal.
(« or a pig in a cage on antibiotics »– un bon point à celui qui retrouve la chanson dont sont extraites ces paroles).
Faut que je change d’itinéraire.
Celui-ci traverse un asile, j’ai peur du terminus.
Faut enclencher le cruise control.
Je déteste quand la peur m(’h)a( )bite.
Je déteste tous ces timbrés autour de moi qui m’ignorent ou me veulent du mal.
Je déteste les vestes fluo, les citröen berlingo et les hôtesses d’accueil qui la cinquantaine croisent dans des autos grises des hommes aux doigts sales.
Et comme disait Kurt : « I hate myself and i wanna die »
mardi 15 mars 2011
web 2.0 is for dummies
j'en peux rien, c'est ma nature.
Ce qui compte au-delà du design (du t-shirt, pas de l'hôtesse), c'est le message.
Un cri de geek (que je ne suis pas), le cri d'un homme qui voudrait retourner dans le passé, aux temps bénis où internet était réservé à des gens (un peu) malins : un cercle d'initiés, pas des happy few, mais des gens qui savaient ...
Maintenant tout est trop simple (même un couillon comme moi peut poster ce billet), la besogne est mâchée : On crache la nourriture à ces yeux affamés, vous voyez qu'ils demandent, nous les savons avides de notre pourriture, mieux que d'la confiture à des cochons.
C'est comme ces conneries d'émoticônes : Grrrr, dans mon cerveau quand je faisais :-), ce n'était pas un petit bonhomme jaune auquel je pensais, c'était moi. Pas cet espèce de pacman débile.
Mais au fond, je suis comme tous les vieux, je n'aime pas le changement.
Je suis dépassé, je suis out, mort presque.
Mes cheveux tombent comme des larmes, en boucle, sur les jours passés ...
Où sont les rires désinvoltes et les regards de vainqueur ?
Charriés par des flots noirs dans le dédale meurtri de nos vies, ils flottent dans les cendres de nos espoirs.
Tiens, le soleil est caché par un nuage gris, remonte ton col mon chéri.
Je déteste les imbéciles prépubères, les vieux cons, le soleil de mars et les mots alignés comme des petits soldats pour le garde-à-vous. Et ceux qui pensent à une envolée lyrique.
Quant aux hôtesses d'accueil : peut-on détester des filles à la fois bêtes, vulgaires et court vêtue ?