mercredi 30 mars 2011

Feel like going home

Je me souviens d’un mauvais moment.

Celui où les illusions tombent comme les masques.

Ce moment où au mieux on atterrit, au pire on se crashe.

Je me souviens, d’un jour ensoleillé de septembre où j’ai vidé mon kot à Bruxelles (1). Je venais de rater ma première candi et j’abandonnais lâchement. C’était la première fois que je ratais quelque chose. Jusque là, je me la pétais (sévère on m’a dit). Je suivais des études « classes » (sciences po) dans une université superclasse (l’U.L.B.). Moi qui venais d’un quartier « ouvrier » de la banlieue pauvre de Charleroi (c’est dire), c’était l’ascenseur social. Enfin j’avais appuyé sur le bouton, je n’avais pas encore atteint l’étage supérieur. Et ça je l’avais un peu oublié !
Mais là, j’en étais à raser les murs. J’étais franchement désolé pour les espoirs déçus (les miens et ceux des autres – ma mère qui en parlait à tout le monde par exemple). Mais surtout, j’en chiais.

Me revoici sur la route ensoleillée (voir (1)). Mon brol est dans le coffre de ma polo. Et quelqu’un est venu me donner un coup de main. Dans l’autoradio, les Notting Hillbillies. Les fenêtres sont ouvertes, on a pris les chemins de traverse comme pour retarder l’heure du retour.

Prévoyez une longue route pour abandonner votre fardeau. Et un ami. Ne pas oublier de lui dire merci.

N.B. : vous pouvez vous faire accompagner par une hôtesse d’accueil, si c’est votre amie ou si vous envisagez de la niquer avant de fermer votre kot. (ce sera toujours ça de pris).

jeudi 24 mars 2011

boucherie à la ferme

Je suis une feignasse.
En fait, je suis un génie fainéant, c’est plus sympa.
De mon cerveau jaillissent des tonnes d’idées qui se heurtent lamentablement à mon immobilisme pesant.
Dans ma tête, j’ai écris quatre ou cinq romans et un guide professionnel qui fait référence.
J’ai aussi fait une série (pour canal plus) et pondu une bonne vingtaine de chansons.
Je dois aussi avoir sculpté une flopée d’œuvres monumentales. Sans compter tout ce que j’ai oublié au cours de cette prolixe carrière.
Mais en fait tout ça, c’est du vide, juste des étincelles …
Stephen King rappelle souvent qu’écrire, c’est d’abord du travail, tous les jours, des lignes et des lignes. Mais travailler, c’est pas mon fort, sinon je n’aurais pas tenté une carrière d’hôtesse d’accueil.
Et puis, c’est bien plus facile de ne rien faire et de garder au fond de soi, ce potentiel de génie qui sera, c’est sûr, reconnu un jour par l’humanité entière.
Pour moi ce sera le Nobel ou rien !
Enfin dans la catégorie glandeur, j’ai ma chance.

Je déteste les tests d’intelligence et de personnalité des chasseurs de têtes. Sans eux, je pourrais distribuer des prospectus et indiquer les toilettes habillée en tailleur bleu marine taille 38. Mes cheveux seraient peroxydés et mes ongles manucurés. Mes culottes en dentelles seraient noires et mon sexe épilé car Monsieur le Directeur Adjoint, il aime ça quand c’est doux sous ses doigts gourds et poisseux (J’arrête là ça m’excite).
Je déteste les hôtesses d’accueil chronophile et les petits chefs de se(r)vice acomoclitiste.
Je ne m’aime pas beaucoup non plus mais ça c’est une autre histoire.

N.B. : voici les titres de mes romans noirs :
- « Boucherie à la ferme » : un massacre est perpétré dans une ferme bio de la Hesbaye brabançonne. L’envers d’un univers paysan en pleine crise …
- « De la cigüe dans le choco » : des enfants meurent suite à l’ingestion de tartines de Nutella ©. On pense de suite à un complot contre Ferrero mais les victimes ont un étrange lien …
- « Pas de Noël pour les cafards » : A la Veille d’un long week-end de congés pour Noël, un employé de la société de nettoyage est chargé de répandre une solution anti-cafards dans les bureaux. Mais on a bloqué les issues et il est impossible de quitter le 19eme étage …
- « Pique-nique » : Les aires d’autoroute ne sont pas des endroits sûrs, surtout la nuit. Ces lieux interlopes sont hantés par de biens curieux cadavres …
Les enquêtes sont menées par le Commissaire Henry Bakeman et l’Inspecteur Robin Garth. Le premier est un ex-junkie bipolaire, son acolyte un(e) transexuel(le) lesbienne.
Bateman et Robin, les meilleurs !

mercredi 23 mars 2011

Peut-on divorcer de ses enfants ?


J’ai un fils de 12 ans.
C’est un connard.
Je l’aime, ça n’a rien à voir, c’est juste qu’il me pourri la vie.
Il est grossier, n’en fout pas une à l’école, dépense (mon) argent à des conneries, …
Je pense parfois qu’il a le fond mauvais, une vraie teigne.
Vous pensez que j’exagère, que je l’ai mal éduqué. Possible …
J’ai joué le coup de la carotte : une récompense quand il faisait un truc bien : un nouvel ampli pour des résultats scolaires honorables, pas d’effet, des vêtements de « marques », idem, une place pour le Big 4 cet été : itou.
J’ai alors pris l’option inverse, je supprime (progressivement) : plus d’ordi, de télé, de wii, de DS, de guitare électrique (j’ai qd même gardé l’acoustique pour les cours), de lecteur MP3, de vêtements de « marques », d’argent de poche, de sorties. Aujourd’hui, je viens de supprimer le dago de midi (il ira avec des bêtes tartines à l’école). Je pense supprimer bientôt la nourriture et enfin l’eau. Et puis le priver de sommeil. Je me demande s’ils obtiennent des résultats à Guantanamo.
J’ai peur qu’il finisse mal, enfin qu’il continue (il vient de lancer un pétard de la fenêtre de sa classe vers la rue !). Il veut arrêter l’école. Il épousera une hôtesse d’accueil qu’il a mis enceinte. Il vivra de petits larcins et de deal. Et de l’allocation du CPAS.

Je finis par le détester. Et c’est peu dire.

lundi 21 mars 2011


Choose life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, Choose washing machines, cars, compact disc players, and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol and dental insurance. Choose fixed- interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisure wear and matching luggage. Choose a three piece suite on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing sprit- crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing you last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked-up brats you have spawned to replace yourself. Choose your future. Choose life... But why would I want to do a thing like that?
Soit la suite de mon message de vendredi.
N.B. : Etant "fortiguardé" au boulot -- pas de video de ce fameux morceaux de PF Project.
Sans doute une des BO les meilleures

dimanche 20 mars 2011

Les gros cons péteux sont ils oxydables au H2SO4 ?





J'ai entendu parler de cette vidéo dans 5h00 sur purefm


Je trouve qu'ils sont forts ces braves gens : rassembler une telle montagne de conneries en moins de 6 minutes, c'est hallucinant. Loin de moi l’idée de critiquer ces professionnels de la fumisterie qui comme tous les consultants/chargés de communication cachent sous un vocable obscur la profondeur abyssale de leur incompétence crasse. Il faut oser utiliser des termes tels que "d'histoire fondatrice", "gens de l'art", " brief", "bible graphique et littéraire" ou "affect pour les enfants de 6 à 12 ans". C’est sûr, ça doit impressionner grave les hôtesses d’accueil bineurone et les membres du C.A.
Rien de tel que de tel que le verbiage pour faire croire que l'on a travaillé dur.
J’en connais autour de moi.
Je me sens parfois cerné par la connerie, surtout en réunion.
Mon meilleur souvenir étant une pétasse qui a discouru plus d’une heure sur « la mise en places d’actions de terrain fondatrices de nouvelles solidarités locales ». Et j’en connais des couillon(ne)s dont le cursus scolaire se clôt par un diplôme en communication sociale. Berk Berk. Sont tous écolos en plus. Et ils habitent à Louvain-La-Neuve. Et ils portent des sandalettes. Avec des chaussettes.
Pour en revenir à nos wallabies , c’est vrai qu’on est pas loin de LLN : Walibi, c'est l'acrostiche de Wavre, Limal, Bierges !

Je déteste en vrac les bobos, les chargées de communication et leurs hôtesses d’accueil admiratives.

N.B. : ils n’auraient pas piqué le concept aux Gorillaz ?

vendredi 18 mars 2011

jeudi 17 mars 2011

D O A



Je suis en manque.
Mes mains tremblent depuis ce matin.
Et là ma vue est un peu trouble.
J’ai du mal à rassembler mes idées et à taper sur mon clavier.
Ca fait 2 jours seulement. Je n’ai juste plus d’ordonnance.

C’est moche d’être accro.
C’est dur de se rendre compte que l’état « normal », c’est « drogué ».
Que « sans », c’est « pas ».

Mais mon dealer est un pharmacien jovial, peut-être me fera-t-il crédit ?

Aujourd’hui, je n’ai pas vraiment la force de détester qui ou quoi.
J’attends que les hôtesses m’accueillent

mercredi 16 mars 2011

cruise control

Parfois je flippe, vraiment.
Pas devant les centrales nucléaires ou les barbus extrémistes (écolo ou Musulmans).
Non, non, les gens me font flipper.
Certes, je traîne parfois dans des lieux peu recommandables.
C’est vrai que les substances chimiques que j’ingurgite me plongent dans un état de perception de la réalité un peu déformé - mais ce n’est pas parce que l’on est parano qu’on n’est pas après vous.
Hier j’ai eu peur, les foies, j’ai serré les fesses.
J’ai rencontré un maniaque en montain bike et veste fluo - un gars du sud au regard torve - un type qui m’a dépassé en courait à toute vitesse : je me suis retourné pour voir ce qu’il fuyait et si je devais détaler aussi – un travelo : si si j’ai d’abord cru que c’était une hôtesse d’accueil un peu trop chargée (pas Sissi, le travelo) – une dame en minijupe de la cinquantaine qui avait déposé un pied en talon sur le tableau de bord de sa voiture – un type en citroën berlingo qui fait des tours à la recherche de je ne sais quoi - et une voiture équipée de dealers.
Et au milieu de tout ça, il y avait un type en jeans et veste brune qui avait l’air affolé mais dans son monde. Comme un poisson coiffé d’un entonnoir dans son bocal.
(« or a pig in a cage on antibiotics »– un bon point à celui qui retrouve la chanson dont sont extraites ces paroles).

Faut que je change d’itinéraire.

Celui-ci traverse un asile, j’ai peur du terminus.

Faut enclencher le cruise control.

Je déteste quand la peur m(’h)a( )bite.
Je déteste tous ces timbrés autour de moi qui m’ignorent ou me veulent du mal.
Je déteste les vestes fluo, les citröen berlingo et les hôtesses d’accueil qui la cinquantaine croisent dans des autos grises des hommes aux doigts sales.


Et comme disait Kurt : « I hate myself and i wanna die »


mardi 15 mars 2011

web 2.0 is for dummies

Voici mon t-shirt de rentrée. C'est comme ça, quand il fait beau, je crée des t-shirts et je regarde sous les jupes des hôtesses d'accueil.
j'en peux rien, c'est ma nature.
Ce qui compte au-delà du design (du t-shirt, pas de l'hôtesse), c'est le message.
Un cri de geek (que je ne suis pas), le cri d'un homme qui voudrait retourner dans le passé, aux temps bénis où internet était réservé à des gens (un peu) malins : un cercle d'initiés, pas des happy few, mais des gens qui savaient ...
Maintenant tout est trop simple (même un couillon comme moi peut poster ce billet), la besogne est mâchée : On crache la nourriture à ces yeux affamés, vous voyez qu'ils demandent, nous les savons avides de notre pourriture, mieux que d'la confiture à des cochons.
C'est comme ces conneries d'émoticônes : Grrrr, dans mon cerveau quand je faisais :-), ce n'était pas un petit bonhomme jaune auquel je pensais, c'était moi. Pas cet espèce de pacman débile.
Mais au fond, je suis comme tous les vieux, je n'aime pas le changement.
Je suis dépassé, je suis out, mort presque.
Mes cheveux tombent comme des larmes, en boucle, sur les jours passés ...
Où sont les rires désinvoltes et les regards de vainqueur ?
Charriés par des flots noirs dans le dédale meurtri de nos vies, ils flottent dans les cendres de nos espoirs.

Tiens, le soleil est caché par un nuage gris, remonte ton col mon chéri.

Je déteste les imbéciles prépubères, les vieux cons, le soleil de mars et les mots alignés comme des petits soldats pour le garde-à-vous. Et ceux qui pensent à une envolée lyrique.

Quant aux hôtesses d'accueil : peut-on détester des filles à la fois bêtes, vulgaires et court vêtue ?

vendredi 4 mars 2011

=:-|



Retour de courte durée mais il annonce un vrai retour à partir du 14 mars.


Wait and see !

jeudi 3 mars 2011

rumours about my dead were slightly exaggerated - 2


Faut-il revenir ?

Et pourquoi faire ?

Etaler mes états d'âme devant de parfaits (in)connus ?


Bon devant la pression des marchés, des hautes autorités et voulant plaire aux exquises hôtesses d'accueil, me revoilou !